Votre système de chauffage ne fonctionne plus comme avant ? Vous constatez une baisse de performance, des bruits étranges ou des températures qui fluctuent ? Ce genre de signes peut indiquer un problème plus grave avec votre équipement de chauffage. Ici, nous passerons en revue les 7 symptômes principaux qui doivent vous alerter sur l’état potentiellement défectueux de votre installation. Mieux vaut prévenir que guérir !
Les variations de votre thermostat révèlent souvent un dysfonctionnement naissant. Des écarts de plus de 2 °C par rapport à la température programmée sont anormaux. Les causes possibles incluent la corrosion de la sonde thermique, l’encrassement des filtres à air ou un défaut de régulation.
Un autre indicateur révélateur est le temps excessif nécessaire pour atteindre la température souhaitée. Par exemple, vous réglez votre salon à 20 °C le matin, mais il faut attendre midi pour que le système daigne réchauffer l’air ambiant. Ce retard à l’allumage exaspérant traduit généralement un problème au niveau de la chaudière ou de la climatisation.
Vous devez donc faire appel à un professionnel comme artisan andré pour régler ce problème. Il s’agit d’un véritable spécialiste en matière de chauffage qui se trouve en Île-de-France.
Enfin, des variations importantes de température entre les pièces peuvent indiquer une défaillance du système de distribution, comme des conduits percés ou un mauvais équilibrage des débits.
Si votre installation de chauffage s’est transformée en une fanfare cacophonique, méfiance ! Sifflements, cliquetis, ronflements et autres symphonies parasitant votre intérieur signalent généralement une anomalie technique.
Par exemple, un sifflement strident et continu est le cri de détresse typique d’une courroie de ventilateur qui patine. Ce bruit suraigu, qui vous vrille les tympans, indique qu’une des courroies est désalignée ou trop tendue, entraînant des frottements excessifs sur les poulies et une surchauffe du moteur.
Un autre son perturbant est celui des cliquetis ou cognements au démarrage de la chaudière ou de la climatisation. Ces crépitements de mauvais augure dénoncent un problème au niveau du brûleur, comme l’obstruction partielle des injecteurs ou la déformation des électrodes d’allumage.
Pour finir, un ronflement caverneux similaire à un grognement trahit souvent un manque d’équilibrage des débits d’air ou un filtre colmaté qui force le moteur de ventilation. Ce vrombissement du diable présage une prochaine panne de l’équipement.
Si vous constatez une augmentation anormale de vos factures de chauffage, votre installation a peut-être un gouffre énergétique !
En effet, une chaudière trop vieille gaspille le combustible. Avec un rendement inférieur à 80 %, le maximum acceptable, elle dilapide l’énergie au lieu de la restituer sous forme de chaleur. Donc, vous devez brûler plus de mazout ou de gaz pour chauffer correctement votre habitation.
La déperdition thermique via des conduits de ventilation poreux ou mal isolés est aussi une cause fréquente de surconsommation. Votre précieuse énergie calorifique s’envole alors par les bouches d’aération au lieu de réchauffer votre intérieur. Ces fuites invisibles peuvent alourdir votre facture de 30 % !
Enfin, le dernier point concerne un appareil de climatisation trop petit par rapport au volume à refroidir. Si vous avez acheté un modèle de 9000 BTU pour votre salon de 60 m2, il en faudrait au moins une capacité de 12 000 BTU pour rafraîchir efficacement cette superficie. Du coup, le compresseur tourne sans arrêt et sans jamais assurer un confort optimal.
Certains refoulements soufflent fort tandis que d’autres murmurent à peine. Ce déséquilibre des débits d’air occasionne des écarts de température entre les pièces. La cause la plus fréquente est l’encrassement des conduits et des grilles qui perturbe la circulation optimale.
Un autre indice d’un problème de diffusion est la présence de zones froides ou chaudes dans une même pièce. Vous grelottez près des fenêtres alors que l’air est surchauffé au centre ? Cet écart anormal provient probablement de conduits mal calorifugés, où la précieuse chaleur se perd dans les canalisations avant d’atteindre les bouches périphériques.
Et dans le cas typique où la température varie beaucoup entre le haut et le bas de la pièce, cet effet de stratification verticale absurde indique un manque de brassage dû à une circulation d’air défaillante.
La rouille qui ronge votre chaudière ou climatiseur sonne le glas de leur espérance de vie. Ce cancer de métal dévore les parois et pièces internes, causant à terme des dysfonctionnements en cascade.
Tout d’abord, repérez les taches de corrosion sur le caisson de l’appareil. Cette lèpre orange témoigne d’un environnement humide néfaste qui s’infiltre insidieusement à l’intérieur.
D’autres endroits à inspecter sont les zones de condensation comme le siphon de purge ou le bac de récupération. Si de la rouille s’accumule à ces endroits critiques, gare à l’obstruction future des évacuations ! Par ailleurs, si vous observez un léger dépôt de corrosion sur les ailettes de l’échangeur thermique, méfiez-vous ! Même infime, cette gangrène naissante empêche les transferts de chaleur optimaux, d’où une baisse des performances.
Si des effluves étranges titillent vos narines, cela n’augure rien de bon pour la santé de votre installation de chauffage ! Par conséquent, méfiez-vous des relents de brûlé, comme une odeur de plastique fondu. Ce parfum âcre et tenace signale un commencement d’incendie au niveau des courroies, câbles électriques ou moteur.
Aussi, faites attention si vous sentez une odeur d’œufs pourris. C’est une puanteur d’hydrogène sulfuré qui indique une fuite au niveau de l’échangeur thermique de la chaudière, où les gaz de combustion toxiques se mélangent au flux d’air chaud !
De la charpie s’échappe des grilles de votre climatisation ? Gare aux particules indésirables qui infestent le système !
Vérifiez si des fibres textiles bouchent la grille de prise d’air neuf. Ces amas de crasse témoignent d’un filtrage déficient, permettant ainsi à toutes sortes d’impuretés de pénétrer et d’encrasser les conduits.
Également, si les parois intérieures sont grasses et poisseuses, vous devez à tout prix opter pour un nettoyage professionnel. En effet, cela favorise la rétention des poussières en circulation.
Pour finir, si vous percevez une odeur de renfermé en soufflant sur les refoulements, cela indique un encrassage avancé par des particules organiques. Faites appel immédiatement à un pro !